Cyrille Labrecque et né le 29 mars 1883, à Saint-Raphaël-de-Bellechasse. Il est le fils d'Alfred Labrecque et d'Octavie Doiron. Ces derniers sont aussi les parents d'Adélard et de Léonide, qui entrera chez les Dominicaines de l'Enfant-Jésus à Québec en 1906 sous le nom de Soeur Dominique-Ceslas. Les grands-parents de Cyrille, Étienne Labrecque et Catherine Gonthier vivent aussi dans la maison.
Alors que Cyrille a à peine deux ans, sa mère décède, ne s'étant pas remise de la naissance d'un nouveau garçon nommé Félix. Par la suite, en 1889, Alfred se remariera avec Odile Chabot. Cinq ans plus tard, naît un fils nommé Ernest.
Cyrille fréquente l'école quant survient le décès de son grand-père Étienne en 1893 et de son frère ainé Adélard quelques années plus tard. Cyrille soit alors abandonner ses études pour aider son père à la culture, à la scierie et la sucrerie familiale.
Lors d'une retraite paroissiale avec son père, il décide de retourner à l'école, à l'âge de 15 ans. Il travaille avec acharnement et récupère les nombreux mois de retard avec une rapidité étonnante. L'année suivante, un instituteur à la retraite le prend en charge. De plus, il étudie le latin avec le vicaire de la paroisse.
En septembre 1900, avec l'aide du curé de Saint-Raphaël et de Monseigneur Louis-Nazaire Bégin, Cyrille débute son cours classique au Petit Séminaire de Québec.
En 1906, il entre au grand Séminaire. En 1908, la fatigue le force au repos après de sérieux examens, on détecte la tuberculose. Après une longue cure d'air frais et de repos complet à la maison paternel, il guérit et termine ses études. La turberculose va continuer à le surprendre à plusieurs reprises pendant une vingtaine d'années, le forçant au repos pour des périodes plus ou moins longues.
Le 2 avril 1911, il est ordonné prêtre par le cardina Bégin et célèbre sa première messe dans l'église paroissiale le lendemain.
Il est nommé vicaire au presbytère de la Basilique Notre-Dame-de-Québec, la plus ancienne paroisse de l'Amérique du Nord. il y demeure pendant 41 ans.
En 1928, il est nommé directeur de la « Semaine religieuse de Québec », une publication destinée aux membres du clergé, aux communautés et aux fidèles du diocèse. Il occupe se poste pendant 26 ans.
En 1933, il est nommé Chanoine par Monseigneur Jean-Marie Villeneuve, devenu plus tard Cardinal.
La publication, en 1945, de plusieurs de ses écrits sous la forme d'un volume de 682 pages lui vaut des éloges de tous les spécialistes.
Entre 1940 et 1948, le chanoine est juge synodal et juge au Tribunal des clauses matrimoniales.
En 1945, il assiste mère Julienne du Rosaire (Julienne Dallaire) et soeur Colette Brousseau dans la fondation de la Société du Coeur Eucharistique, devenue plus tard les Dominicaines Missionnaires Adoratrices. En plus de la maison mère à Beauport, des missions sont établies dabs le nord de l'Alberta, au Pérou et en Haïti. Ces religieuses donnent enseignement, soins, éducation, pastorale et répondent aux besoins des personnes les plus démunies.
Le 8 mars 1977, il décède, à l'âge de 93 ans et 11 mois, à Beauport.